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mardi 20 octobre 2015

SORTIE D'AUTOMNE 2015: Compiègne et la Clairière de Rethondes


SORTIE D'AUTOMNE 2015
Dimanche 18 octobre 2015. Nous partions pour une belle sortie en direction de Compiègne.

10h00 - Mémorial de l'internement et de la déportation de Royallieu. (Compiègne)
14h00 - Visite du Château de Compiègne.
16h30 - La Clairière de Rethondes (wagon et musée de l'Armistice).

Le Jour-J , comme convenu à 9 heures,  les personnes inscrites se sont retrouvées à l’endroit indiqué. Nous étions 9 au total pour monter dans 3 voitures. A 9 heures 30, nous prenions la direction de Compiègne.

Notre premier arrêt fut pour ce lieu très intéressant :
Mémorial de l’internement et de la déportation de Royallieu.

De l’ancien camp, construit en 1913, ne sont conservés que 3 bâtiments. Des expositions sont faites à l’intérieur. Une frise retrace l’histoire de la seconde Guerre mondiale. Elle est accompagnée de nombreuses images. Il suffit de lire les inscriptions pour les comprendre. Des documents originaux et de véritables témoignages viennent compléter le tout.


La publication, en 2008, de la première étude historique réalisée sur le camp d'internement de Royallieu, a enfin permis d'établir et de faire connaître son histoire. Jusqu'ici peu connu, ce camp fut pourtant l'un des plus importants rouages du système totalitaire et génocidaire sur le sol français pendant la guerre.


Plus de 54 000 résistants, militants syndicaux et politiques, civils raflés, Juifs y ont été internés.
50 000 d'entre eux ont été déportés dans les camps de concentration et d'extermination de :
d'Auschwitz, Ravensbrück, Buchenwald, Dachau, Sachsenhausen, de Mauthausen et de Neuengamme.
Le Frontstalag 122 s'est caractérisé notamment par l'internement et la déportation des "politiques" et personnalités "otages" : communistes, syndicalistes, résistants et civils.
Le camp C, ou le camp juif, tenu au secret, était déjà, vu les conditions d'internement qui y régnaient, un lieu d'extermination par la faim et la maladie.

L’obsédant espoir des prisonniers est de s’évader avant leur déportation. Nombreux furent ceux qui essayèrent, mais peu y sont parvenus.


L’évasion la plus connue se produisit le 22 juin 1942. Ce jour là, 19 communistes ont pu fuir par un tunnel de 48 mètres de long, creusé des semaines durant. Onze d’entre eux ne seront jamais repris. L’évasion fit grand bruit dans le camp et à l’extérieur. Le Général von Stulpnagel, commandant militaire en France, vint enquêter et annoncer des mesures de représailles.

D’autres trouvèrent les moyens de s’échapper de leur univers carcéral. Ainsi, un détenu anonyme raconte l’un de ses instants " d’évasion: " Je n’avais jamais vu que les nuages étaient si beaux avec leur architecture toujours recommencée, leurs coloris si nuancés. Nous ne savions pas encore que les ciels d’Allemagne sont toujours gris, comme le reflet de la tristesse sur la terre."


Une partie des membres de l'ALAC section Histoire "Arnouville et son Passé"
de passage à la clairière de Rethondes en fin de journée ..

samedi 10 octobre 2015

Visite d'un ministre au Château d'Arnouville lès Gonesse en 1961


Visite au château d'Arnouville en 1961 de M. Robert Buron
ministre des Travaux Publics, des Transports et du Tourisme. 
(collection ALAC section histoire Arnouville et son Passé, photo Goldner, droits réservés)

Derrière lui, sur le perron, M. Pierre Hérold, président de l'ABNG (Association Assistance aux Blessés Nerveux de la Guerre), fils de Madame Hérold, présidente fondatrice de cette institution. Mademoiselle Chomet, professeur de musique à Arnouville, fait chanter une chorale de pensionnaires et élèves du château.